– La souffrance, ça peut se définir comme la distance entre ce qui est...
Gustavo pose une main à plat dans l'air, à la hauteur de son ventre.
– Et ce que j'aimerais que ça soit.
Il pose l'autre main à plat dans l'air, un peu plus haut, à la hauteur de son visage.
– Il y a deux manières de souffrir moins. Je peux changer ce qui est, changer le monde.
La première main monte vers la deuxième, redescend.
– C'est possible, bien sûr, mais ça demande beaucoup d'énergie.
Grand sourire, en bout de table, sous l'autel du salon oriental.
– L'autre manière, c'est de modifier mes attentes.
La deuxième main descend vers la première, remonte.
– À vous de voir.