lundi 21 mai 2012

Un milliard d'euros

Akoya, ça me disait quelque chose. Pour en avoir le coeur net, j'ai cherché dans mon carnet d'adresses et je suis tombé sur Nicolas, le gars sympa et plutôt mignon – tout à fait d'accord avec Celia – qui avait fait le voyage entre Genève et Lisbonne avec nous, en septembre, quand on était allé faire un tour au Portugal pour voir si on pourrait pas aller y vivre après Buenos Aires.

Vu qu'on est plus ou moins du même âge, on s'était assez vite trouvé un ami en commun et, pendant qu'on mangeait sans trop d'entrain notre riz casimir dans sa boîte en carton, Nicolas nous avait conseillé deux ou trois coins à ne surtout pas manquer. Avant, il était à l'UBS, mais là, depuis quelques années, il bossait dans une petite boîte de gestion de fortune: Akoya Asset Management. Il nous avait passé sa carte au cas où on décidait de s'installer pour de bon dans son pays.

Dans l'article du 24 Heures, ils parlaient d'une fraude évaluée à un milliard d'euros et ils donnaient seulement le nom d'Akoya: un Suisse et deux de ses associés portugais étaient en prison préventive. En cherchant un peu plus loin, je suis tombé sur un papier de l'Expresso qui faisait effectivement référence à Nicolas et là, ça m'a quand même fait bizarre.