En courant avec Celia et Rodolfo au Parque Centenario, autour du joli petit lac avec ses canards, sa statue aux yeux de chewing-gum, ses sacs en plastique à la dérive et ses arbres échevelés, j'ai vu un vieux Japonais lever très lentement les deux mains au ciel, comme pour attraper un ballon au-dessus de sa tête.
Je me suis dit que ça devait lui faire du bien, lui qui vient de si loin, de vivre jour après jour les coutumes qu'il a importées ici.
Et moi, qui ne viens pas non plus exactement d'à côté, c'est vrai, ça, au fond: où est-ce que j'en suis avec mes coutumes importées?