samedi 20 février 2016

Depuis ce qui est

En relisant mes notes prises lors de l'enseignement d'Okamoto Sensei, je retrouve de la bienveillance envers les autres et envers moi.

Pas question de se débarasser des passions et des désirs: ils sont de puissants moteurs pour mieux nous connaître, pour devenir meilleurs et pour finir par nous passer d'eux.

Pareil pour la colère: elle est un trésor qui nous habite et nous porte, mais, comme les trésors, il faut la garder jalousement pour soi et la montrer le moins possible aux autres.

Un bouddhisme qui construit systématiquement depuis ce qui est en partant du principe simple que c'est le meilleur matériau à disposition. 

Apprendre à lire dans ce que je suis devenu le sens de ce que je vais devenir. Ne pas chercher à me changer, mais à mieux orienter les forces qui m'habitent pour que le changement s'opère de lui-même, par la force des choses.

Tout ce dont j'ai besoin pour progresser a déjà été déposé en moi: c'est en croyant qu'il me manque encore quelque chose ou que j'ai gaspillé ce que j'avais que je me donne l'impression de faire du sur place, pour un temps.