mercredi 3 février 2016

Chemin de Villard 1 et 3

Une note, de 2005:

"Vu l’importance de la pente, les architectes ont privilégié la stabilité par rapport à l’altitude en brisant la déclivité, une bonne dizaine de mètres au-dessus de l’immeuble, avec la radicalité d’un mur de soutènement constitué de blocs massifs, rectangulaires, légèrement protubérants, d’une roche compacte, plutôt sombre.

Une fois la question de l’éclairage naturel ainsi résolue (la vue du mur, réservée aux cuisines, voire aux chambres à coucher, est largement compensée par celle, symétrique, ouverte sur le lac), il a fallu résoudre celle de l’abord du bâtiment.

Les deux solutions trouvées n’offrent aucune comparaison : comment, en effet, ce petit chemin ridicule et pentu qui rampe au pied de la falaise quadrillée pourrait-il rivaliser avec une prouesse architecturale de l’ampleur de celle qu’incarne cette passerelle bifide, aérienne et dépouillée, dont les branches aboutissent simultanément à chacune des entrées (numéro 1 et 3, respectivement) situées au troisième étage ? Comment ?"