vendredi 19 février 2016

Dans une douceur plus grande

La première année, le Livre sur les quais m'a été utile pour refaire mon réseau, le développer et pour observer en détail le fonctionnement du milieu littéraire romand.

La deuxième, le salon des auteurs de Morges m'a permis de mieux comprendre comment mon rapport à l'autorité, à la reconnaissance et au perfectionnisme inquiet m'avait empêché jusqu'à l'autre bout du monde d'écrire les livres que je voulais écrire. 

Maintenant que cette mine de découvertes s'est appauvrie, je suis heureux de constater que le milieu de la création littéraire me réserve encore de nombreux terrains d'étude pour mettre le doigt sur ce qui n'entrave et pour tenter de desserrer les liens. 


Celles et ceux qui m'inquiètent, me blessent ou me contrarient me veulent en définitive le plus grand bien: comme j'ai la tête est dure, ils doivent taper fort, mais je vais bien finir par y voir un peu plus clair et continuer mon apprentissage dans une douceur plus grande, envers eux et envers moi.