lundi 16 mai 2016

Et si on parlait de Veneno?

C'est pas le tout de faire une jolie traduction, l'idéal serait qu'on en parle un brin.

Version à peine plaintive:

– Excuse-moi d'insister un peu – quand je faisais le même job que toi, je trouvais ça un peu pénible –, mais c'est vraiment important pour moi: c'est pas si souvent qu'on traduit un auteur argentin par ici. Un beso!

Plus neutre, simple, amical:

– Juste un petit mot pour savoir si tu avais bien reçu notre Veneno et si tu avais pu y jeter un petit œil. Des morceaux de vies doux-amers ramenés de mes années argentines... Un beso grande!

Après une causette arrosée:

– Comment va? Bien fini la soirée? Juste un petit mot pour savoir si tu avais réussi à mettre la main sur cet exemplaire de Veneno qui doit traîner dans l'une des nombreuses piles de la rédaction ou s’il fallait que je t’en renvoie un…

Et puis, bien sûr, je repense à Gurdjieff: ne fais pas la promotion de tes œuvres!

Pas sûr que mon éditeur soit du même avis.