lundi 29 juin 2015

Combien de mots est-ce que je vaux?

Grand sujet de discussion sur les réseaux sociaux: le nombre de lignes auxquelles on a eu droit - ou pas - dans la nouvelle Histoire de la littérature en Suisse romande.

Les arguments sont historiques, sociologiques, on parle des autres et rarement de soi, mais on en reste à cette habituelle question de l'égo, grand comparateur devant l'Eternel: combien de mots est-ce que je vaux par rapport à mes collègues aux yeux de l'Histoire?

Qu'est-ce que ça change? Pourquoi est-ce que j'écris? Pour valoir quelques mots de plus dans un ouvrage de référence dont on ne fait dans la plupart des cas que lire l'index pour repérer les amis et ceux qui nous ont tenu la main grâce à leurs livres?

C'est pour ça que j'écris? Vraiment?