Le hasard veut qu’on vive à quelques blocs de chez Gustavo: souvent, après le temple, notre bon sensei nous fait profiter de son taxi.
Un soir, juste avant de tourner sur Acoyte depuis Aranguren, il me demande pourquoi on a choisi un appartement, ici, à Caballito.
– Ben, euh, c’était pratique, là, pile au milieu de la ville, vu qu’on savait pas trop ce qu’on allait faire... Et puis il est vraiment lumineux, notre petit deux-pièces: il nous a tout de suite plu!
– Ah oui?
Il me fait un petit sourire en me regardant descendre du taxi et moi, je pense à ces guillemets que j’ai décidé de mettre – toujours, vous vous souvenez? – autour du hasard.