Des lampes à hauteur de hanches perpétuent la même lumière indirecte, posent un couloir phosphorescent sur les branches basses et sur les troncs jusqu’aux portes en train de s’ouvrir.
Les câbles se rassemblent très loin, tout en haut de la tour en métal, s’élancent vers cette roue éclairée depuis les dernières poutrelles qui veille sur la forêt, vers, encore plus haut, ce point rouge qui la couronne, vers toutes les étoiles qui vont et viennent en arrière des nuages.
La cabine est d’un bloc, polie, deux hublots sur les côtés, une caméra au plafond.
Un temps, les portes se referment, un temps, souffle très léger, température agréable, des lumières orange qui s’étendent à travers les mélèzes, de plus en plus bas, de plus en plus loin.