En voyant depuis le petit matin de notre avion, avec leurs collines rondes caressées par le premier soleil, les routes ocres du Brésil puis de l’Uruguay, je me suis dit que j’aurais dû profiter de les sillonner beaucoup, mais alors beaucoup plus.
Et, tout de suite, je me suis rappelé que les chemins que je devais en priorité parcourir se trouvaient dans ma tête et qu’il me fallait surtout apprendre à calmer mon esprit pour les arpenter d’une semelle plus agile et plus légère.
Sur ces entrefaites, deux plateaux ont été déposés devant nous dans l’espace limité laissé par le berceau d’une Lucie justement en train de se réveiller. Ah! Une omelette! Un yogourt à la framboise! Une tasse de café bien chaud!