– Quand on est en face de quelqu’un, on peut ne pas être du tout là, avec lui, on peut être totalement ailleurs. Au contraire, même si on est loin d’une personne, si on l’a présente à l’esprit, on est près d’elle, à ses côtés.
N’empêche que quand je referme la porte du taxi sur Gustavo – merci Sensei! reposez-vous bien! – j’ai de la peine à retenir une larme en pensant à cet océan qui va se glisser entre nous dans quelques mois.
– À la prochaine, dans cette vie ou dans une autre!
C’est ce qu’il m’avait dit, sur le seuil du Furaibo, la première fois que j’étais rentré en Suisse. C'est ça! Tordons le cou aux attachements! Si on ne peut pas se détacher de son bon maître, alors de qui? Alors de quoi?