Quand on est arrivés à Caballito, on se demandait pourquoi les petites vieilles, à la boulangerie, choisissaient leurs croissants en disant je veux celui-là, non, l’autre à côté, pourquoi ou nous montrait toujours un à un les légumes avant de les mettre dans un petit sac en plastique blanc.
– Mais oui, un kilo, c’est bon!
Jusqu’à ce qu’une ou deux courgettes pourries et quelques vieux croissants secs ou trop cuits commencent, peu à peu, à se glisser au fond de notre sac.