Une note, de 2010:
"Je ne suis pas dans mon état habituel. Je ne sais pas exactement ce qui se passe, c’est ni agréable, ni désagréable, à peine un peu inquiétant, à peine un peu intrigant. L’impression que mes doigts tapent tout seuls, tapent en dehors de moi, qu’il faut que je fasse un effort pour arriver jusqu’au bout de mes doigts, pour arriver à leur point de contact avec les touches du clavier ou, non, pour que je sente avec précision l’endroit où mes doigts se séparent du clavier, l’endroit qui est le clavier et l’endroit qui est mes doigts, comme si j’étais un peu moins sûr des limites de mon corps, comme si j’étais un peu moins sûr qu’il y avait mes doigts d’un côté et le clavier de l’autre."