Cet après-midi, en essayant d'expliquer à Christian ce que j'avais compris de l'idée de connaissance pour le bouddhisme, c'est l'image du calendrier de l'avent qui m'est venue: comme nous avons l'entier de l'univers en nous, chaque rencontre, chaque expérience ouvre une petite fenêtre sur ce que nous savons déjà sans savoir que nous le savons.
Du coup, le "je ne peux voir que ce que je suis" évolue vers un "je ne peux voir que ces parties de moi que j'ai déjà découvertes": l'autre, pour moi, se résume à ma collection de fenêtres ouvertes.