– Alors, pas trop déçu?
– Ben si, au début, quand même, mais j’essaie de faire contre mauvaise fortune bon cœur… Quand c’est aussi gros que ça, je me dis que c’est parce que ça devait pas se faire.
– Je suis quand même désolé pour toi. Mais bon, ça nous fera une grosse réserve de fans pour Payot Lausanne!
– C’est vrai que cette histoire de Sirius, à la BCV, ça a dû leur paraître louche…
– Ils m’ont envoyé une lettre pour me dire que le paiement était bloqué, qu’ils avaient essayé de me joindre et tout: mon œil! Alors je leur ai expliqué que j’étais éditeur, que Sirius était le titre d’un livre et que c’était pour ça que c’était écrit Printing Sirius first part dans les commentaires. C’est évident que les gars en Thaïlande allaient pas commencer le boulot s’ils avaient pas leurs sous…
– Tout bien réfléchi, tu sais, c’est peut-être mieux comme ça: à Genève, j’aurais été perdu dans la masse…
– En tout cas, j’espère qu’il va me porter chance ton bouquin… Déjà que tu m’as fait passer pour un trafiquant de drogue!