– Ça tombait bien que Celia passe déposer Lucie juste à ce moment-là: comme ça, la petite est arrivée pile-poil pour voir la fin! Au début, j’ai cru qu’elle allait avoir peur avec les taikos et tous les gens qui tapaient dans les mains, mais pas du tout...
– C’est vrai qu’on n’y a pas été de main morte!
– Au début, je me suis dit qu’on allait rester à l’entrée du dojo, mais quand j’ai vu que ça lui posait pas plus de problèmes que ça, je me suis rapproché pas à pas... Et puis, Sensei: merci d’avoir organisé tout ça!
– Namanda!
– Vraiment, c’est une chance!
– Un jour, ça pourra se faire.
– Pardon?
– Un jour, on va prendre quelques taikos et on va aller par chez vous.
– En voilà une bonne idée!
– Mais ne vous pressez pas, prenez votre temps.
– Tout à fait: je garde ça quelque part au fond de mon crâne. Vous savez, mon roman qu’on va publier en septembre, il m’a pris dix ans...
– C’est ce temps-là que vous devez vous donner pour les choses que vous entreprenez, c’est ce temps-là dont vous avez besoin.