La femme avance au milieu du couloir feutré, sous les lumières tamisées, régulières, entre les vitrines qui proposent des montres de luxe, des stylos de luxe, des foulards de luxe, débouche dans un salon cossu.
Deux coups profonds reviennent à intervalle régulier, le premier plus grave que le second, des sons électroniques, percussifs, soufflés, s’activent en arrière-plan, et puis s’affirment, s’affirment encore.
Décidée, elle traverse la pièce – les regards blasés s’accrochent à elle quelques secondes – et se dirige vers une sorte d’alcôve, se penche sur un homme assis dans une bergère devant son portable, un temps, repart.
Les sons électroniques s’évanouissent.