– Nous avons appris l’utilité de la parole fausse, du mensonge, de l’hypocrisie: comment être pleinement dans sa parole sans perdre la face vis-à-vis de soi-même? Comment incarner sa propre parole tout en sachant que nous n’en avons pas les épaules, les moyens?
– Il me semble qu’ici la frontière ne se place pas tant entre la vérité et le mensonge qu’au niveau de la qualité de la prise de parole: si on ment, être présent à chacun des mots de notre mensonge, si on dit la vérité, pareil. Être là quand on dit, ne pas avoir la tête ailleurs, ne pas être déjà dans la phrase d’après ou encore dans celle d’avant...