Pour ce qui est du premier jet, je crois qu’il faut nuancer un peu. Je dirais, pour ce qui me concerne, qu’il y a une posture mentale du premier jet et une posture mentale de la réécriture. Rien n’empêche donc – en tout cas, ça marche comme ça chez moi – de faire plusieurs premiers jets de la même histoire (ou de la même scène) et de laisser reposer (après et entre les jets) avant de faire Frankenstein en reprenant le meilleur des différentes versions.
L’important, je crois, c’est surtout de comprendre petit à petit comment entrer dans cet état mental du premier jet et comment y rester une heure ou deux pour pouvoir avancer. C’est une grosse partie du boulot!