Faire mon possible pour arrêter d’évaluer ce qui arrive, de trouver que telle chose arrive pour une bonne raison et que telle autre arrive pour une mauvaise.
Les choses arrivent suite à une ribambelle de causes et de conséquences dont je ne perçois qu’une partie infime, partie dont je prélève une partie plus infime encore des causes et des conséquences qui m’arrangent.
Prendre note, simplement. Et, si je ne peux pas m’empêcher de gaspiller mon énergie à chercher des pourquoi, dresser la constellation la plus précise possible de ce qui est impliqué dans ce qui monopolise mon attention, pour les autres et pour moi.
Bien entendu, ça ne va pas m’apporter de réponse. Mais, au moins, l’évaluation et le jugement seront remis à plus tard, peut-être à beaucoup plus tard, au moment où mon intérêt pour ce qui a lancé la machine aura faibli et sera devenu pour ainsi dire inconsistant.
Je serai déjà passé à d’autres préoccupations et mes catégories mentales auront perdu une occasion de se renforcer et de se rigidifier. Une toute petite victoire, mais il faut bien commencer par quelque chose.