Une rythmique monte à travers les murs, quelque chose de sourd, quelque chose de très grave, quelque chose qui creuse l’ossature du bâtiment. Un son plus aigu se détache, répétitif, métallique, comme une rotative, et la rythmique s’affirme sous un brouillard de déchets électroniques. Un va-et-vient de bruit sale qui tourne entre les échafaudages à roulettes et les lampes halogènes.
La lumière de l’étage d’en dessous, faible, est dispersée par les cubes de verre translucides imbriqués dans une partie du sol. Impossible de distinguer quoi que ce soit à cause de deux séries d’ondulations parallèles, prises dans les blocs à des profondeurs différentes, qui se coupent à angle droit. Toujours plus de reflets, de torsions, quel que soit le point de vue choisi.
Tout ce qui est deviné devient impossible, puis possible, puis improbable, des intensités de lumière, pas vraiment des couleurs. Difficile même de savoir si le mouvement vient d’en bas ou d’un écart du point d’observation.
La boucle industrielle continue sa rotation désaccordée à son volume de croisière. De petites variations, le volume augmente pas à pas et puis plus rien.
Peut-être des applaudissements.