La discussion avec Ariane, au début, ressemblait beaucoup à celle que j’ai pu avoir avec Jacques: mais pourquoi est-ce que tu te prends autant la tête dans ton blog, cesse de te regarder le nombril et vis un peu!
Et puis, c’est parti dans une autre direction: on se sent obligé de s’intéresser à toi et à tes questions sans réponses. Parce qu’en général, c’est vraiment sans solution, vraiment des apories.
Enfin, ça s’est terminé sur quelque chose de nouveau: c’est peut-être que les questions que tu te poses, je préférerais ne pas me les poser, le matin, comme ça, au réveil, parce que je te lis au réveil.
Du coup, je vois à quel point ce blog ressemble à l’expérience de Gustavo: noter toutes les pensées qui me passent par la tête pendant une semaine, histoire de mieux me rendre compte de qui je suis au fond, d’oser me regarder en face et de désarticuler un à un les jugements que je porte sur les autres et sur moi.
À la différence près que je propose ici une petite sélection de ces pensées à la vue des autres, en particulier à celle de mes quelques lecteurs fidèles, et que ces derniers sentent bien s’agiter, de temps en temps, une certaine correspondance avec l’une ou l’autre des intuitions qui circulent plus ou moins près de la surface de leur conscience.