Une note, de 2010:
"C’est avant tout ma propre violence dont l’autre, en face, me rappelle la présence, dont l’autre me montre que je n’ai fait que l’écraser, que je ne l’ai pas vraiment acceptée, que je ne l’ai pas vraiment digérée, qu’elle est encore là prête à jaillir, ma propre violence avec laquelle l’autre n’a que peu de choses à voir, vraiment, oui, très peu de choses à voir.
Alors c’est ma violence que je dépose dans l’autre et si je veux la faire descendre, il faut que je la regarde en face, que j’admette sa présence, que je me pardonne d’éprouver de la violence et c’est comme ça que la violence descendra, c’est comme ça que la violence se dissoudra, c’est comme ça que la violence sera plus simple, plus douce, inoffensive."