Le regard garde la même acuité que de jour, mais soit se concentre sur le peu qu’il peut voir, le magnifie, le grandit, soit se tourne vers l’intérieur, détourne une grande partie tendue vers ce qui ne peut pas se voir, vers ce qu’il aimerait y voir, ce qu’il peut y voir, sa manière de le voir, vers tous les souvenirs qui prennent alors une place éclatante, une présence importante devant ce rideau de nuit. L’attention reste la même, mais se répartit à d’autres niveaux.