Assis à la table de Tournefeuille face au paysage, je comprends mon impuissance récurrente à le décrire, année après année, depuis que je me suis mis dans la tête d'être écrivain.
Je voulais l'écrire depuis ce qu'il avait à me dire, avec ses mots à lui. En comparant avec la peinture, je comprends que je voulais à tout prix, sans m'être vraiment posé la question, passer par un réalisme minutieux dont je suis tout à fait incapable alors que ce je commence à savoir faire, c'est de mettre des mots sur ce qui se passe en moi et sur les ouvertures que ça produit.