– Qu’as-tu donc fait pendant sept ans à Buenos Aires? Ville merveilleuse...
– J’ai écrit et traduit des romans. Sirius est le premier à sortir.
– Sirius ne m’est pas une étoile inconnue, c’est incroyable!
– Si je me souviens bien, j’ai lu ton livre sur l’OTS. C’était quoi le titre déjà?
– Les chevaliers de la mort ou OTS, les secrets d’une manipulation. Il y a eu deux éditions un peu différentes.
– Je crois que je l’ai lu sous le premier titre. Ça fait douze ans que je bosse sur mon roman... Je m’étais pas mal documenté au début.
– Tu connais, j’imagine, sa signification dans l’OTS: en fait Sirius est l’étoile où ont "transité" les suicidés. Jouret et Di Mambro en parlaient tout le temps à leurs adeptes: une vie meilleure là-bas, entre autres.
– Woui. Ce texte raconte ma version de leur histoire.
– Wow, j’ai vraiment hâte de te lire! Version romancée donc? Ou documentée?
– Très documentée et très très romancée...
– Tabachnik a lu ton livre? Incroyable: je découvre tout cela avec beaucoup d’enthousiasme! Il est très pointilleux et a les poursuites faciles. Mais on s’entend bien aujourd’hui, curieusement. Étonnamment.
– Non. Je ne l’ai croisé qu’une fois au petit magasin de Villa. De toute façon, l’OTS n’est qu’une base: mon texte va chercher ailleurs...
– Le vrai roman autour de l’OTS restait à écrire. Il existe désormais, je pense.
– Ben... tu me diras... Une fois de plus, je crois que ça part de l’OTS, je ne suis pas très sûr que ça en parle...
– Ce qui est de bien avec l’OTS c’est que ça permet de faire voyager l’imagination.