– J'aime beaucoup toi!
– Moi aussi, Ineo, je t'aime beaucoup! Viens, on va faire le feu!
– Pourquoi neige?
– Parce que les montagnes sont très hautes et que quand la neige tombe, elle reste froide. Tu sais, aujourd'hui, c'est un jour spécial: c'est le premier jour de l'année. Ça me fait plaisir de le commencer avec toi!
– Moi aussi!
– Tu me passes une bûche?
– Ouh, c'est lourd! Tiens!
– Merci! J'aime bien regarder le feu, tu sais.
– Moi aussi! Câlin!
Peu importe où
dimanche 1 janvier 2017
vendredi 30 décembre 2016
jeudi 29 décembre 2016
Je te regarde
– Oui?
– Je te regarde, c'est tout. Je prends le temps de te regarder. D'habitude, on a tellement de choses tellement plus importantes à faire...
– Attention, je pourrais me vexer là...
– Je voulais juste dire que d'habitude je prends pas le temps de te regarder et que là, je te regarde. C'est tout.
– Je te regarde, c'est tout. Je prends le temps de te regarder. D'habitude, on a tellement de choses tellement plus importantes à faire...
– Attention, je pourrais me vexer là...
– Je voulais juste dire que d'habitude je prends pas le temps de te regarder et que là, je te regarde. C'est tout.
Le samsara et le nirvana
– Un sage indien parle du samsara et du nirvana. Le samsara, c'est le monde fait de changements, de désirs et de tourments dans lequel nous vivons. Le nirvana, celui auquel accède l'éveillé : délivrance, béatitude. Mais, dit le sage indien, « celui qui fait une différence entre le samsara et le nirvana, c'est qu'il est dans le samsara. Celui qui n'en fait plus, il est dans le nirvana ». Le Royaume, je crois que c'est pareil.
mercredi 28 décembre 2016
Écrire le monde tel qu'il m'apparaît
Cette certitude intime que le monde ne sera pas complet tant que je ne serai pas parvenu à l'écrire tel qu'il m'apparaît.
Ce qui est en toi
– Si tu fais advenir ce qui est en toi, ce que tu feras advenir te sauvera. Si tu ne fais pas advenir ce qui est en toi, ce que tu n'auras pas fait advenir te tuera.
mardi 27 décembre 2016
La distance des mots et du monde
Tu as toujours gardé avec moi la même distance qu'ont les mots avec le monde.
jeudi 22 décembre 2016
Les lieux s'invitent les uns les autres
Une note, de 2007:
"Le sentiment, avec ce soleil, ces odeurs, d’avoir tout aussi bien pu me balader dans le Lavaux: conscience extrêmement forte de la connexion de tous les lieux en moi. Ils s’invitent les uns les autres: pas besoin de les traverser pour y être."
"Le sentiment, avec ce soleil, ces odeurs, d’avoir tout aussi bien pu me balader dans le Lavaux: conscience extrêmement forte de la connexion de tous les lieux en moi. Ils s’invitent les uns les autres: pas besoin de les traverser pour y être."
mardi 20 décembre 2016
Le soleil lancé à travers mes yeux
Au sommet de la montagne, une vitre lance tout d’un coup le dernier soleil à travers mes yeux.
Depuis ma rue de l’autre côté du lac, je suis un instant dans cette cabane au milieu de la neige, et puis je n’y suis plus.
Depuis ma rue de l’autre côté du lac, je suis un instant dans cette cabane au milieu de la neige, et puis je n’y suis plus.
lundi 19 décembre 2016
Une petite histoire
– Petite histoire!
– Il était une fois la fin de l’histoire.
– Mais c’est pas une histoire! C’est juste une phrase!
– Oui: et?
– Une histoire, c’est au moins neuf ou dix phrases!
– Il était une fois la fin de l’histoire. Il était deux fois la fin de l’histoire. Il était trois fois la fin de l’histoire. Il était quatre fois la fin de l’histoire. Il était cinq fois la fin de l’histoire. Il était six fois la fin de l’histoire. Il était sept fois la fin de l’histoire. Il était huit fois la fin de l’histoire. Il était neuf fois la fin de l’histoire. Il était dix fois la fin de l’histoire. Voilà.
– C’est aussi pas une histoire! Dans une histoire, il y a des bonhommes et des coeurs!
– Il était une fois la fin de l’histoire.
– Mais c’est pas une histoire! C’est juste une phrase!
– Oui: et?
– Une histoire, c’est au moins neuf ou dix phrases!
– Il était une fois la fin de l’histoire. Il était deux fois la fin de l’histoire. Il était trois fois la fin de l’histoire. Il était quatre fois la fin de l’histoire. Il était cinq fois la fin de l’histoire. Il était six fois la fin de l’histoire. Il était sept fois la fin de l’histoire. Il était huit fois la fin de l’histoire. Il était neuf fois la fin de l’histoire. Il était dix fois la fin de l’histoire. Voilà.
– C’est aussi pas une histoire! Dans une histoire, il y a des bonhommes et des coeurs!
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